L'ESSENTIEL DE LA BOUCLE A VERROUILLAGE DE PHASE NUMERIQUE

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Avant de lire ce texte, avez vous fait un petit tour dans " l'électronique avec les mains (ch.asservissements)" ? cela pourrait être utile...

A. A QUOI CELA SERT IL ?
 
Les boucles à verrouillage de phase DPPL sont des systèmes asservis. Ils travaillent par asservissement de phase (PLL Phase Locked Loop). Ils sont utilisées largement en électronique pour asservir en fréquence, un oscillateur à un signal source de référence :

  • Pour les transmissions numériques, les DPLL peuvent servir à la récupération d’horloge ou rythme binaire à partir d’un train numérique de données.
  • B. PROBLEMATIQUE DES TRANSMISSION NUMERIQUES

    Les transmissions numériques (faisceau hertzien ou fibre optique) utilisent des codages binaires (Manchester, HDB3 etc) dont les caractéristiques permettent d'optimiser un certain nombre de critères tels que l'encombrement spectral par exemple. Cependant, la majorité d'entre eux ne contient pas la fréquence bit (ou rythme binaire). Or, le récepteur a besoin de l'horloge bit pour reconstituer correctement le train numérique (opérations de décodage et désembrouillage en particulier). La récupération du rythme est donc une fonction primordiale pour la réussite d'une liaison numérique. Une des solutions est l'utilisation d'une DPLL. Bien souvent, la DPPL est "cachée" dans les circuits intégrés "tout fait", spécialisés télécom...

    C. PRINCIPE


    Oubliez tout de la classique PLL analogique ou presque. A part la finalité, le principe de fonctionnement est totalement différent et entièrement numérique. La théorie est très complexe ; Nous nous contenterons donc de donner ici une approche simplifiée mais suffisante pour comprendre et savoir utiliser un tel circuit.

    Une PLL numérique est en fait constituée de circuits exclusivement numériques compteur, décompteur, comparateur de phase... Elle est destinée essentiellement à la récupération d'horloge binaire à partir d'un signal numérique de fréquence bit Fb, sérialisé et codé manchester par exemple. Le schéma de principe est le suivant :

    En l'absence de signal entrant, la DPPL se comporte comme un diviseur de fréquence par rapport à l'horloge locale dont la fréquence est bien supérieure à celle que l'on souhaite récupérer. On choisi la fréquence de horloge locale et le rapport de division pour que la fréquence du signal de sortie soit égale (à plus ou moins e) à la fréquence Fb. En présence d'un signal entrant, le comparateur de phase délivre un signal d'écart. La logique de comptage interne recalle alors le signal de sortie sur le signal d'entrée en insérant ou supprimant de temps en temps une impulsion dans le train de sortie. Le signal de sortie a alors un rapport cyclique de 50% et une fréquence moyenne calée sur Fb. Mais il apparait une vibration en fréquence (ou gigue) qu'il faut maitriser pour assurer une bonne utilisation ultérieure de la DPLL.

    UN PEU DE PATIENCE ! PAGE EN CONSTRUCTION...

    Le coeur du système est constitué d'un "VCO" numérique. Le terme de VCO est utilisé par abus de langage, car son principe n'a rien à voir avec celui d'un oscillateur controlé en tension bien sa finalité soit identique.

     

     

    D. Etude de la PLL 74LS297

     

    III Plage de maintien

    Une fois le VCO accroché sur fe, si la fréquence de référence fe évolue lentement, fs suit (poursuite ou tracking en anglais). uv évolue également, de même que uc (uv = uc en continu) donc e évolue.

    question : pourquoi cette caractéristique est elle importante ? Parce qu'elle conditionne la capacité de la boucle à suivre les variations de la référence autour d'un point de repos.

    IV Plage de capture (d’accrochage)

    En l'absence du signal de référence à fe, le VCO numérisque "oscille" librement sur sa fréquence centrale fo. Lorsqu'on applique soudainement le signal fe, le VCO s'accrochera si Fe n'est pas trop éloignée de fo. ON obtient deux limites de part et d'autre de fo entre lesquelles le VCO peut accrocher

     

    D. Conclusion

    Les circuits DPLL sont très utilisés dans les télécommunications numériques (restitution d’horloge) et permettent d’obtenir des fréquences stables. Cependant des fluctuations de phase existent (jitter), la gigue maximale acceptable doit être calculer avec soin. E. Bibliographie